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Espagne vs Italie finale

Cesc Fabregas - Spain
Getty
  EQUIPES PROBABLES

ESPAGNE

Casillas
Arbeloa, Pique, Ramos, Alba
Xavi, Busquets, Alonso
Silva, Fabregas, Iniesta
ITALIE

Buffon
Abate, Barzagli, Chiellini, Balzaretti
Marchisio, Pirlo, De Rossi
Montolivo
Balotelli, Cassano

C'était prévisible, mais cela reste un exploit quand même. L'Espagne sera encore au rendez-vous de la finale ce dimanche, après avoir disputé et gagné celles de l'Euro 2008 et de la Coupe du Monde 2010. La puissante Furia Roja partira donc à la conquête d'un triplé inédit, qui, s'il venait à survenir, récompenserait un très beau parcours. Les Ibériques n'ont plus qu'un obstacle à franchir, mais il est de taille. Pour conserver leur trône, ils devront se faire de l'Italie. Chose qu'ils n'ont pas su faire il y a trois semaines pour leur entrée en lice dans la compétition. La mission s'annonce d'ailleurs encore plus compliquée cette fois-ci.

Fabregas en concurrence avec Torres

Les Espagnols seront au complet pour ce match, mais il leur faudra quand même se surpasser pour remporter ce titre tant convoité. Après avoir, entre autres, éliminé la France (2-0) et le Portugal (0-0 a.p.t.b. 4-2) au bout de deux rencontres plutôt maitrisées mais relativement insipides, ils auront assurément le devoir de hisser leur niveau de jeu pour ne pas tomber dans le piège transalpin. Dans cette optique, Vicente Del Bosque pourrait refaire appel à la même équipe qui a écarté la Selecçao, à une ou deux exceptions près. En effet, l'un des seuls changements pourrait concerner le poste d'avant-centre, où Alvaro Negredo devrait être prié de céder sa place. Fernando Torres et Cesc Fabregas sont en concurrence pour débuter à ce poste.

Côté italien, il n'existe presque aucun doute concernant le onze qui va attaquer ce match. De retour de blessure, Ignazio Abate devrait personnifier le seul changement par rapport à l'équipe qui a joué contre l'Allemagne (2-1) en demi-finale. Une grosse attente pèsera sur ses épaules, tout comme sur celles de ses partenaires. Car, les Azzurri, s'ils n'étaient pas vraiment attendus à pareil événement avant le début de la compétition, aujourd'hui ils suscitent les espoirs de tout un peuple. Sans titre européen depuis 1968, ils comptent renouer avec la consécration. Et ce qu'on pourrait certifier à l'instant T, c'est qu'ils en ont les moyens, tant sur le plan collectif, qu'individuel, avec les présences des joueurs aussi doués que Mario Balotelli ou Andrea Pirlo. 

  LE SAVIEZ VOUS ?
  • L'Espagne est en passe de devenir la première sélection de l'histoire à remporter trois tournois majeurs consécutifs (Euro 2008, Coupe du Monde 2010 et Euro 2012). Elle deviendrait aussi dans ce cas la première équipe à conserver le trophée Henri Delaunay.
  • La Roja va disputer sa quatrième finale du Championnat d'Europe des Nations (1964, 1984, 2008 et 2012). Jusqu'à présent, elle n'en a perdu qu'une seule. C'était en 1984 contre la France.
  • La sélection de Vicente Del Bosque reste sur 19 matches de compétition sans le moindre revers et elle a aussi remporté l'ensemble de ses 9 dernières rencontres à éliminations directes dans les compétitions majeures et le tout sans encaisser le moindre but.
  • En revanche, la sélection ibérique n'a plus glané le moindre succès lors d'un match de compétition face à l'Italie depuis presque un siècle (sa victoire aux tirs au but en quart de finale de l'Euro 2008 étant considéré comme un match nul). Le bilan des 11 précédentes confrontations est le suivant (1 victoire espagnole, 5 d'Italie et aussi 5 matches nuls). L'unique succès espagnol est survenu lors du premier duel entre les deux équipes à l'occasion des Jeux Olympiques de 1920.
  • L'Italie va participer à une finale du Championnat d'Europe pour la troisième fois de son histoire (1968, 2000, 2012). Pour le moment, elle n'en a remporté qu'une seule (1968).
  • The Azzurri vont défier l'Espagne pour la 31e fois de l'histoire, et au nombre de victoires, ils mènent pour l'instant 10 à 8. Il y a eu également 12 scores de parité. La dernière des oppositions entre les deux équipes remonte à il y a à peine trois semaines. En ouverture de ce même Euro, elles s'étaient quittées sur le score d'un but partout.
  • L'Italie n'a remporté seulement que deux de ses huit derniers matches dans le temps reglémentaire. En même temps, sous la coupe de Cesare Prandelli, elle n'a pas encore perdu le moindre match de compétition.
  • Avec son doublé contre l'Allemagne (2-1), Mario Balotelli (photo) est devenu le premier italien à inscrire plus de deux buts dans un Championnat d'Europe des Nations.

EurO 2012 : Espagne vs Italie


Tenante du titre, l'Espagne de Vicente del Bosque a été accrochée ce dimanche par l'Italie (1-1). Fabregas, qui était titulaire, a répondu à Di Natale, buteur dès son entrée en jeu.
On disait l'Italie en proie au doute et ébranlée de l'intérieur par l'affaire des matches truqués. Ce dimanche à Gdansk, elle a tenu tête au champion du monde et d'Europe espagnol et obtenu un match nul mérité (1-1). Après sept mois sans le moindre succès et au sortir d'une série de trois défaites consécutives, l'équipe de Cesare Prandelli a d'abord cherché à se rassurer et à trouver ses repères. Puis, dès qu'elle a pu évoluer suffisamment haut, elle s'est créée de nombreuses occasions dans un schéma en 3-5-2 pourtant mis sur pied pour d'abord bien défendre. Dans le temps additionnel de la première mi-temps, Casillas a ainsi détourné, d'une claquette, une tête de Thiago Motta au deuxième poteau.
Les Espagnols ont tourné en rond et produit une assez pâle imitation du jeu barcelonais durant toute la première mi-temps.La seconde période a été plus débridée et moins cadenassée tactiquement. Le remplacement de Mario Balotelli, transparent et arrogant, par Antonio Di Natale s'est imposé comme une évidence. L'attaquant d'Udinese a ouvert le score à la 60e minute d'une frappe croisée du droit (1-0). Il aurait pu récidiver dix-huit minutes plus tard mais sa reprise du pied droit n'était pas cadrée. Les Espagnols, de leur côté, ont tourné en rond et produit une assez pâle imitation du jeu barcelonais durant toute la première mi-temps. Vicente Del Bosque avait alors opté pour un système à trois milieux offensifs (Iniesta, Fabregas et Silva) et sans véritable attaquant de pointe.
Torres rate son lob
Pour essayer d'aspirer le troupeau italien, le sélectionneur espagnol avait fait le choix de laisser Fernando Torres, Alvaro Negredo et Fernando Llorente sur le banc, d'où un manque total de prise de profondeur. Après la pause, les vainqueurs de l'Euro 2008 ont haussé leur niveau de jeu et pris davantage d'initiatives. Ils ont logiquement égalisé par Cesc Fabregas (64e) qui a devancé la sortie de Buffon au coeur de la défense italienne (1-1). Puis Fernando Torres (entré en jeu à la 74e) aurait pu offrir la victoire à son équipe d'un spectaculaire lob, très astucieux mais pas assez précis. D'où l'impression que ce match nul entre les deux favoris du groupe est un résultat logique dont personne n'a à se plaindre.

Loew souligne assumer la responsabilité de l'échec de l'Italie


Saïd Joachim Loew, entraîneur-chef du football allemand porte la responsabilité de la défaite face à son homologue italien et à l'extérieur des demi-finales de l'Euro (Euro 2012) qui s'est tenue à la Pologne et l'Ukraine.
L'équipe allemande a perdu 1-2 en face de son homologue italien, jeudi soir, dans les demi-finales de l'occasion perdue par le titre couronnement de sa grand tournoi première fois en 16 ans.
Allemagne et retourné vendredi à son pays et les joueurs recevront une pause après l'achèvement de la participation dans le Championnat d'Europe, peut accepter que Loew blâmé pour la défaite de l'équipe.
Et a soulevé la configuration de base, ce qui a conduit des questions Loew lui hier, où il venait de son plan, qui nécessite l'implication de Tony Croix au milieu de terrain pour contrecarrer les tentatives de Pirlo italien Andrea étoiles et ses collègues contre-productifs.
Loew a déclaré en compagnie de son équipe à bord d'un avion pour l'Allemagne: «Bien sûr, les discussions ont été soulevées pour la formation de l'enseignement primaire, et je prends la responsabilité, mais il n'est pas nécessaire de représenter la composition d'une raison pour perdre l'occasion que nous avons eu le score.
Il a ajouté: "C'était mon idée, mais elle ne conduisait pas le rôle de 100 pour cent, dans le but de l'idée est de contenir les mouvements de Pirlo et (Daniele) De Rossi au milieu de terrain."
Loew a dit: Les erreurs simples causé la différence, marquant Mario Balotelli bilatérale reflète l'équipe nationale italienne pour la finale et prive l'équipe allemande la chance de couronner son premier titre majeur depuis sa victoire de l'Euro 1996.
L'équipe allemande a également sorti des demi-finales des deux tournois de la défaite Coupe du Monde 2006 contre l'Italie et la défaite Coupe du monde 2010 en Espagne, et a perdu à son homologue espagnol lors de la finale de l'Euro 2008.
Loew a déclaré: "Quelques erreurs ce qui était censé être engagé dans les jeux à ce niveau."
Mais Loew dit que son équipe fait des offres généralement bonne et qu'il n'a pas l'intention de jamais résilier son contrat qui court jusqu'à la Coupe du Monde 2014 au Brésil.Source:Dpa

Prandelli ne peut quitter après la finale


Suggéré l'entraîneur italien Cesare Prandelli qui ne peut pas continuer dans le bureau après la finale de l'Euro 2012 de football le dimanche, en disant que sa mission a été épuisé dans le contexte du scandale "Kalichocomisa" pour truquer les résultats dans le championnat italien.
Prandelli a déclaré lors d'une conférence de presse dans lequel il s'est adressé à son avenir après la finale: «C'était un dur des deux derniers mois, quel que soit le lien excellent avec l'équipe et la Fédération Mais jeta deux mois alourdir mes épaules, et ce n'est pas la tranquillité que je cherchais.».
Il a ajouté: "Avez-vous je vais mon chemin, je vous l'ai dit plus tôt au sujet de la qualité de vie en recherche d'elle, et son importance pour moi, et je vais y penser ces questions tranquillement sur Je ne veux pas dire quelque chose pour le moment, et sera de retour à ce sujet dans les prochains jours ... après la finale?.».
Prandelli reconnaît la tâche de formation de l'équipe italienne après la Coupe du Monde 2010, et a dirigé la "Squadra Azzurra" Contrairement à toutes les attentes, à la finale de l'Euro 2012, après la mars inclus une victoire sur l'Allemagne un candidat sérieux pour le titre (2-1) en demi-finale qui a eu lieu jeudi.
L'entraîneur-vieux (54 ans), avait plus tôt dans la saison 2004/2005 de quitter ses fonctions dans la formation de Rome après quelques jours de la réception, pour infecter sa femme avec un cancer, même si elle est morte en 2007.
Et le dernier match Prandelli a déclaré: "J'espère pour préparer autant que possible, sachant que nous ne serons pas seulement le jour de plus pour faire Recherchez les faiblesses de l'Espagne et nous allons travailler, mais il ne sera pas facile Ils sont les champions du monde et d'Europe..."
Auparavant, l'Italie et l'Espagne qui Tadelta (1-1) en match d'ouverture du troisième groupe du tournoi.

 
Source:AFP

Ménez, soliste incompris ?


Auteur de son tout premier but en Bleu pour sa treizième sélection face à l'Estonie (4-0), Jérémy Ménez, hué au Mans, entretient un rapport particulier avec le public tricolore. Troisième meilleur passeur de Ligue 1 pour son retour réussi parmi l'élite française, le soliste parisien, qui se dit imperméable aux critiques, ne devrait pas débuter l'Euro comme titulaire.
"En Ligue 1, le seul joueur qui m'impressionne, c'est Jérémy Ménez, du PSG. C'est dommage qu'il n'ait rien dans le ciboulot, car il a un Pastore et un Hazard dans chaque jambe." L'"hommage" est signé Louis Nicollin, dans les colonnes du quotidien gratuit Metro. Pas franchement réputé pour sa mesure, le président montpelliérain, qui arbore désormais la même coupe de cheveux, à l'iroquoise, que le numéro 7 parisien, en avait remis une couche sur ce "type" dont il est visiblement tombé sous le charme, au moins au niveau footballistique: "Je le trouve vraiment fort, s'extasie «Loulou» sur RMC. J'espère qu'il va se mettre un peu de plomb dans la tête, car il est aussi fort que Zidane" Une comparaison que Jérémy Ménez n'a pas commentée, comme il ne réagissait pas plus aux critiques du début de saison.

Depuis la signature de son premier contrat professionnel à l'âge de 16 ans avec Sochaux, et encore plus après qu'il soit devenu, à 17 ans, 8 mois et 15 jours, le plus jeune auteur d'un triplé en Ligue 1, en sept minutes de folie face à Bordeaux le 22 janvier 2005 (4-0), celui qui a grandi du côté de Vitry-sur-Seine, dans le quartier du Moulin Vert, fait débat. Pas forcément sur son talent, incontestable, mais plutôt sur une apparente nonchalance dont cet éternel soliste se défend encore aujourd'hui. "C'est une image qu'on m'a collée à la peau depuis que je suis tout jeune, regrettait-il dans un entretien accordé à Téléfoot. Et c'est dommage de rester bloqué là-dessus. Mon jeu a beaucoup évolué, même si je ne suis pas un milieu défensif, tout le monde le sait. Je suis capable de courir, de défendre, donc il faut enlever cette étiquette du mec nonchalant qui ne défend pas et ne court pas."
  "Les gens ont le droit de siffler"

Auteur de la saison la plus pleine de sa carrière pour son retour en Ligue 1 après trois ans à la Roma, avec 33 matches de championnat pour 7 buts et surtout 12 passes décisives, le troisième meilleur totale de l'élite, il s'est tellement rendu indispensable, sur les côtés comme en pointe, que Carlo Ancelotti l'a systématiquement titularisé lorsqu'il n'était pas blessé. Une vraie rareté au sein du pléthorique effectif parisien. "Si le coach a fait appel à moi, ce n'est pas un hasard...", savoure-t-il encore. Un statut d'inamovible qu'il n'a pas encore chez les Bleus, où il a glané sa première cape lors des débuts de Laurent Blanc en Norvège en août 2010, alors qu'il devrait débuter l'Euro sur le banc. Douze sélections plus tard, il a certes fini par ouvrir son compteur face à l'Estonie (4-0), mais avoue qu'il devrait "avoir des buts en plus. Il faut que je sois plus lucide devant la cage". Une première réalisation en Bleu qu'il n'a pas célébrée, peut-être marqué par les sifflets des supporters manceaux dès son entrée en jeu et/ou frustré par des premières actions mal négociées.

Incompris, foncièrement timide selon ses formateurs sochaliens, Jérémy Ménez, dont les choix sur et en dehors du terrain, surtout capillairement parlant, peuvent parfois interpeller, ne laisse quoi qu'il en soit jamais indifférent. "Les critiques, je mets ça de côté, avoue-t-il. Et les gens ont le droit de siffler..." Une carapace et une inébranlable confiance en lui ("Je n'ai peur de rien ni de personne, tout en respectant tout le monde", a-t-il pour coutume d'affirmer) qui lui ont permis de "retourner" en cours de saison un public du Parc des Princes qui n'avait pas été tendre avec lui, en le conspuant dès ses débuts dans la capitale. Avant de l'acclamer comme un héros en fin de saison. Rien ne dit qu'il pourra réussir le même tour de force avec les supporters des Bleus. Mais il ne s'en soucie guère. Lui qui avoue revisionner régulièrement les vidéos de ses exploits avec les champions d'Europe des moins de 17 ans en 2004, la fameuse génération 87 (avec Ben Arfa, Benzema et Nasri), n'a qu'une ambition pour cet été: "L'Euro, il faut y aller pour gagner".

L'Ukraine, ça coince toujours


A quelques jours du début de "son" Euro, l'Ukraine avance toujours au ralenti. Andreï Shevchenko et ses partenaires se sont à nouveau inclinés mardi soir pour leur dernier match de préparation, cette fois face à la Turquie (0-2). Un nouveau motif d'inquiétude pour Oleg Blokhine et ses hommes, deuxièmes adversaires des Bleus au championnat d'Europe.  


C'est presque à se demander qui de l'Ukraine ou de la Turquie participera à l'Euro 2012... Après la défaite de vendredi dernier contre l'Autriche (3-2), le pays organisateur (avec la Pologne) de la compétition a récidivé mardi soir, en s'inclinant face à la Turquie (2-0) sur la pelouse d'Ingolstadt en Allemagne. Et le mythe vivant local Oleg Blokhine a de quoi s'inquiéter quant à la durée de vie de son équipe dans le groupe D, celui de la France, de l'Angleterre et de la Suède.

Car les partenaires de Shevchenko, encore remplaçant au coup d'envoi, n'ont guère montré de signes rassurants à leurs supporters. A trois jours du début des hostilités dans le groupe D, les "Jovto Blakytni" (les Jaune et Bleu) ont été assez nettement dominés par une sélection turque séduisante et dans la lignée de sa performance face au Portugal (1-3) la semaine passée. Quasiment inoffensifs durant cette rencontre, en dehors d'un tir sur la transversale de "Sheva" dans les dernières minutes, les Ukrainiens ont en revanche pris le bouillon à plusieurs reprises.
La course contre la montre de Blokhine

La charnière Kucher-Rakitskiy, si intraitable depuis trois saisons au Shakhtar Donetsk, a eu beaucoup de mal à contenir les attaques d'Arda et consorts. A la demi-heure de jeu, l'excellent travail de Mustafa sur le côté gauche bénéficiait à Caner, suffisamment vif pour piquer son ballon malgré la sortie de Pyatov (0-1, 30e). En grosse difficulté au milieu de terrain face à l'assise d'Altintop et Topal, les deux piliers de l'équipe, l'Ukraine résistait tant bien que mal avant de céder en seconde période. Arda, le joueur de l'Atlético de Madrid, avait tout le loisir de déborder sur le côté droit et de centrer pour Mustafa, tout seul au point de penalty (2-0, 70e).

Les membres du staff de l'équipe de France, qui se sont penchés sur cette rencontre, ont forcément retenu les difficultés affichées par le futur adversaire des Bleus. Blokhine n'a plus que quelques jours pour trouver un remède au manque de liant et d'enthousiasme qui risque de pénaliser lourdement son équipe en compétition officielle...   

Euro 1996, Pedros se souvient...


A l'occasion de l'Euro 2012, la rédaction est allée à la rencontre d'anciens internationaux français qui, de Joël Bats à Marcel Desailly en passant par Manuel Amoros ou Bruno Martini, évoquent leurs souvenirs des phases finales du Championnat d'Europe, de 1984 à 2008. Après 1984 et 1992, voici les souvenirs de l'Euro 1996 de Reynald Pedros, alors joueur du FC Nantes... 

Reynald, on imagine que l'annonce de votre sélection pour l'Euro 96 était une grande satisfaction. Vous rappelez-vous le lieu et la manière dont vous avez appris la nouvelle ?
Honnêtement non, je ne m'en souviens absolument pas. C'était une fierté. L'équipe de France, c'est un aboutissement, on travaille pour cela. Et si on a la chance d'y être, on essaie d'y rester le plus longtemps possible. Pour ma part, être sélectionné pour l'Euro, c'était top.
Vous sentiez-vous à l'aise dans ce groupe ?
Je suis arrivé dans le groupe France lors de la deuxième phase de la qualification pour la Coupe du monde aux Etats-Unis. A l'Euro, les anciens, je les connaissais déjà. J'avais été super bien accueilli. Après l'élimination contre la Bulgarie, j'avais continué, quelques-uns avaient arrêté. Généralement, l'intégration se fait plutôt bien en équipe de France, il n'y a pas de souci de ce côté-là, chacun fait sa petite vie. On vit bien ensemble.

"Mon penalty raté ? Une péripétie de ma carrière"

Vous rappelez-vous de votre première apparition à l'Euro ? Et des mots d'Aimé Jacquet ? (*)
Je n'ai pas trop de souvenir. Je sais juste que je suis rentré en seconde mi-temps. Je faisais partie de l'effectif, je rentrais assez souvent. C'étaient des moments particuliers, des moments de bonheur. Aimé Jacquet avait eu des mots simples quand je suis rentré. C'est quelqu'un qui était avec nous, qui nous connaissait bien.

Comment viviez-vous le fait d'être remplaçant ?
Je le vivais très bien. Etre remplaçant en équipe de France, c'est déjà super. L'important, c'était que je réponde présent à chaque fois, que je donne le meilleur de moi-même. Il n'y avait aucune frustration, je prenais ça avec beaucoup de plaisir.

Pouvez-vous nous faire revivre votre penalty raté en demi-finale, face aux Tchèques ? On imagine que c'est un souvenir douloureux...
C'est un penalty raté. Je ne l'ai pas très bien tiré. Derrière, c'est le couperet parce que si l'adversaire marque, c'est fini. Sur le moment, j'étais déçu de l'avoir loupé. J'espérais que celui de derrière allait le louper aussi. Mais ce n'est pas quelque chose qui m'a contrarié dans ma carrière, qui m'a fait baisser la tête ou plombé. C'est quelque chose qui est un peu anecdotique pour moi, même si beaucoup de choses se sont passées après. C'est une péripétie de ma carrière. C'est quelque chose qui s'estompe assez rapidement. J'ai pu en discuter avec certaines personnes qui m'ont rassuré en disant que ce n'était pas la fin du monde et que ça faisait partie du métier de footballeur.

Quels avaient été les mots d'Aimé Jacquet à l'issue de la rencontre ?
J'avais discuté avec Philippe Bergeroo et Aimé Jacquet qui m'avaient dit qu'il n'y avait aucun problème, que ce n'était pas grave, que ça pouvait arriver à tout le monde. Il n'y avait rien de dramatique. L'Euro était terminé, on s'arrêtait en demi-finale, mais la vie continuait.

"On aurait pu gagner"

Comment avez-vous vécu l'après Euro ? Cet échec a-t-il accéléré votre retraite internationale ?
Non, ce n'est pas ça qui a abrégé quoi que ce soit. Je suis reparti à Marseille après l'Euro. J'ai eu une demi-saison très compliquée et c'est à partir de là que j'ai perdu ma sélection, tout simplement. Le fait que j'aie raté ce penalty n'avait rien à voir avec ça.

 





 Comment avez-vous vécu cette première grande compétition européenne de l'intérieur ?
Plutôt bien. C'était un groupe avec à la fois des anciens et des jeunes, c'était très intéressant. Il y avait vraiment un super état d'esprit. De cet Euro, je garde de très très bons souvenirs.

Ressentiez-vous de la nervosité ou de la pression ?
Je ne ressentais pas de pression, mais plutôt de l'envie, de l'impatience. C'était une aventure très excitante. C'est un moment particulier qu'il faut savoir apprécier. Si on est là, c'est parce qu'on le mérite, on n'est pas là par hasard. Je ne suis pas quelqu'un qui est du genre à avoir la pression. Ce n'est pas quelque chose qui me caractérise.

Avec quels joueurs aviez-vous le plus d'affinités dans le groupe France durant la compétition ?
J'ai souvent été avec Christian Karembeu. On faisait chambre commune. Mais dans l'ensemble, très sincèrement, je m'entendais bien avec tout le monde. Il y avait une très bonne ambiance. Il n'y avait pas de clan ou de joueur à part. C'était un groupe qui vivait bien ensemble, et ça c'était important.
Quelle image gardez-vous de cet Euro ?
L'image que je peux garder, c'est quand même ce penalty. Si on s'était qualifiés pour la finale, je pense qu'on aurait pu la gagner. Mais je retiens aussi l'image d'un groupe solidaire. Ça a été une belle aventure. Ce qui me fascinait, c'était qu'à l'intérieur de ce groupe, chacun faisait sa vie, personne ne se mêlait des affaires des autres. Ceux qui voulaient se reposer se reposaient, ceux qui voulaient discuter discutaient. A l'intérieur d'un groupe très soudé, chacun avait une vie personnelle, vivait à son rythme. Ça responsabilisait les joueurs. C'est peut-être pour ça que je garde une image si positive de cet Euro. Il y avait beaucoup de confiance.

Quelles sont les qualités de ce groupe France qui vous ont permis d'atteindre les demi-finales ?
Il y avait pas mal de qualités individuelles, mais aussi un collectif qui se dégageait. Chacun faisait des efforts et les individualités se mettaient au service du collectif. C'est pour ça qu'on a fait un bon Euro. C'est aussi certainement ce qui leur a permis d'être champions du monde deux ans après.

Conditions parfaites pour Bilić et la Croatie



À peine arrivée à son camp de base polonais, à Warka, 
l'équipe croate s'y sent pour le mieux et espère en profiter sur le terrain, dès son premier match du Groupe C de l'UEFA EURO 2012, dimanche contre la République d'Irlande.
Le sélectionneur Slaven Bilić a tenu à "remercier nos hôtes et toute la région ainsi que le maire de Warka. Il est évident qu'ils ont fait beaucoup d'efforts pour tout préparer pour nous. Ce camp de base est parfait."
Il y a quatre ans, la Croatie se trouvait à Bad Tatzmannsdorf, une ville qui ressemble beaucoup à celle de Warka, mis à part la distance. On était à 300 km du pays en Autriche, aujourd'hui, c'est 1100.
"La pelouse sur laquelle nous nous entraînons est excellente et très bien entretenue", a déclaré Bilić. "L'herbe a même été coupée à la hauteur des pelouses que nous allons pratiquer en match à Poznan et Gdansk. Nous avons ici tout le calme dont nous avions besoin et ce sera important pour notre état d'esprit étant donné ce qui nous attend."
 "Il nous reste quatre séances d'entraînement et chacune d'entre elles sera importante", a ajouté le technicien. "Peu à peu, nous baissons l'intensité de l'entraînement et nous parlons de plus en plus pendant les séances. Celle de jeudi sera la plus importante avec la mise en place et le travail sur les coups francs. Ce travail est d'autant plus utile qu'il se fait juste avant les matches."
Il y a quatre ans, la Croatie avait débuté avec une victoire aux dépens de l'Autriche. Aujourd'hui, le sélectionneur affirme qu'il a déjà en tête "un plan A, B et C. Je vais choisir l'une de ces options une heure avant le coup d'envoi. Quelle que soit l'option que je choisirai, je suis sûr que ce sera la bonne."

Zlatan Ibrahimovic sous les couleurs de la Suède / AFP/J.Nackstrand


A l'approche de l'Euro 2012, du 8 juin au 1er juillet en Pologne et en Ukraine, RTL.fr vous propose chaque jour la présentation d'une des 16 équipes en lice. Le mercredi 6 juin, c'est au tour de la Suède. Depuis qu'elle a disputé la finale de la Coupe du monde 1958 à domicile face au Brésil, la Suède a pris l'habitude de frayer avec les poids lourds du football mondial.

Depuis maintenant quelques années, la Suède possède une équipe capable de de titiller des grosses équipes. Par forcement car il y a certaines individualités mais bien car c'est un assemblage de joueurs qui jouent bien ensemble. Dans un groupe composé de la France, de l'Angleterre et de l'Ukraine, la Suède est considéré comme l'outsider bien qu'elle pourrait jouer les premiers rôles grâce aux problèmes qu'ont les deux équipes favorites du groupe.
 
La Suède s'est qualifiée pour l'Euro en terminant meilleur deuxième des qualifications. Pour y parvenir, elle a infligé aux Pays-Bas leur première défaite depuis la finale de la Coupe du monde 2010, lors de l'ultime match de leur groupe (3-2). Erik Hamren, sélectionneur de la Suède depuis fin 2009 a déclaré que son équipe était "la meilleure au monde pour obtenir un résultat sans changer sa façon de jouer". S'il veut créer la sensation lors de cette compétition, il aura surement fort à faire au niveau de sa formation.

Zlatan Ibrahimovic... What else ?

Le sélectionneur est partisan d'un système à une pointe où le buteur du Milan AC Zlatan Ibrahimovic est libre d'exprimer son talent sur tout le front de l'attaque. Utilisé comme point de fixation durant les qualifications, Ibrahimovic a été replacé comme meneur de jeu lors des matches de préparation, avec un effet surprenant : buteur comme à son habitude, il se mue en passeur et accapare l'attention de toute une défense. Ibrahimovic préfère évoluer avec Ola Toivonen, buteur du PSV Eindhoven devant lui mais le très physique Johan Elmander pourrait être préféré à lui s'il n'est pas trop gêné par sa fracture au pied. D'ailleurs, Ola Toivonen et Zlatan ont tous les deux trouvé le chemin des filets lors des deux derniers matchs amicaux face à la Serbie et à l'Islande, qui se sont soldés par deux victoires.
Au milieu de terrain, la lecture du jeu d'Anders Svensson et du Lyonnais Kim Källström fait des merveilles. Derrière eux, le puissant et indéboulonnable Olof Mellberg continue de commander avec efficacité sa défense, où les postes de latéraux laissent une petite place au doute. Mais malheureusement pour la Suède, il y a un absent de marque dans cette sélection : John Guidetti, rélvélé par le Feyenrood malgré qu'il appartienne à Manchester City. Le jeune avant-centre de 20 ans est forfait à cause d'un virus.
   
L'espoir d'arriver en quarts

Pour aller loin dans cette compétition, les hommes d'Hamren devront sortir d'un groupe qui paraît à leur portée. Ils devront surtout ne laisser aucun point. Chance pour eux (ou pas), ils jouent le premier match face à l'Ukraine, considéré comme l'équipe la plus faible du groupe mais qui jouent face à son public. Face à l'Angleterre, les Suédois n'ont perdu qu'une fois en 43 ans mais c'était en Novembre dernier. Mais l'équipe scandinave a tout récemment battu les Pays-Bas, preuve qu'elle peut battre tout le monde. Surtout, ils ont gagné sans Ibrahimovic pourtant indispensable avec cette équipe. Le talent d'Ibrahimovic ne fait aucun doute. Meilleur buteur du championnat d'Italie cette saison avec le Milan AC, il n'a malheureusement pas remporté de titre cette saison, une première depuis neuf ans. Un Euro ne pourrait que lui faire plaisir pour continuer sa moisson de titre.
   
Babacar Sall

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