Il n'est jamais trop tard pour bien faire... Alors qu'il a entamé sa sixième saison sur les bords de la Tamise, Tomas Rosicky n'a sans doute jamais été aussi bon qu'en cette fin d'hiver. Au four et au moulin dans l'entrejeu d'Arsenal, le milieu de terrain tchèque avait joué un rôle important lors du succès face à Tottenham (5-2) le week-end dernier et sera tout aussi attendu au moment de défier Liverpool, samedi après-midi.
Depuis ses premiers pas dans son pays natal, il a hérité d'un surnom pour le moins raccoleur, celui de "Petit Mozart" du ballon rond. Rien que ça... Tomas Rosicky a souvent été décrit comme l'un des joueurs créatifs les plus prometteurs de sa génération au début des années 2000 et ses performances réussies au Borussia Dortmund n'ont fait que confirmer tout le potentiel entrevu en lui et qui avait notamment permis d'emmener les représentants de Bundesliga en finale de la Coupe de l'UEFA en 2002.
Sept ans d'attente
Alors lorsqu'en 2006 Arsenal le signe au sortir de la Coupe du monde, tous les observateurs pensent que les Londoniens ont concrétisé là un coup particulièrement fumant. Malheureusement, depuis, Tomas Rosicky n'a jamais vraiment confirmé toutes ses qualités techniques qui lui permettaient notamment de mettre ses attaquants sur orbite de l'autre côté du Rhin. Malmené par le jeu rugueux déployé par les défenseurs de Premier League, l'international tchèque a collectionné les pépins physiques, allant même jusqu'à vivre une saison complètement blanche en 2008-2009.
Entre blessures et rechutes, l'ancien prodige du Sparta Prague n'est jamais parvenu ces dernières années à démontrer son véritable potentiel. Et si l'année 2012 était celle de la renaissance ? Car cette saison, l'international tchèque montre un tout autre visage, bien plus fringant que par le passé. Avec un corps qui semble enfin prêt au combat et pour l'heure "oublié" par les blessures, inévitablement, Tomas Rosicky n'est plus le même joueur. Dimanche dernier, lors de la 26e journée de Premier League, le principal intéressé a largement participé au succès d'Arsenal sur Tottenham (5-2). D'une part il a inscrit son premier but de la saison, mais a surtout été omniprésent dans la construction du jeu face aux Spurs.
Le vrai remplaçant de Fabregas
Avec un Mikel Arteta capable d'évoluer plus bas au côté d'Alexandre Song notamment, le Tchèque s'est vu confier les clefs du jeu et a passé 90 minutes à se promener de droite à gauche sur le terrain pour proposer des solutions, prendre des intervalles et créer des décalages. Toujours en mouvement et lucide dans ses choix, le joueur de 31 ans a confirmé face au rival son retour au premier plan. Une bien bonne nouvelle pour Arsène Wenger, qui évolue encore au quotidien avec les fantômes de Samir Nasri et Francesc Fabregas. Arteta ou Benayoun, recrutés en urgence pour faire oublier le Français et l'Espagnol, ne semblent finalement pas avoir le profil idoine, et c'est un ancien du vestiaire qui semble hériter de la promotion.
Toutefois, il va falloir confirmer mais la direction des Gunners semble déjà convaincue par le retour en forme de son milieu de terrain offensif. Pour preuve, alors que son contrat s'achève le 30 juin prochain, une prolongation de bail serait à l'étude depuis la mi-décembre et pourrait bien aboutir dans les jours à venir. S'il est remis de ses douleurs aux adducteurs, une nouvelle prestation de haut vol, à Liverpool, samedi après-midi, dans un match comptant pour la 27e journée du championnat, ne donnerait que plus de poids à Rosicky dans les négociations avec sa direction. Et ne ferait que du bien au collectif d'Arsenal
Depuis ses premiers pas dans son pays natal, il a hérité d'un surnom pour le moins raccoleur, celui de "Petit Mozart" du ballon rond. Rien que ça... Tomas Rosicky a souvent été décrit comme l'un des joueurs créatifs les plus prometteurs de sa génération au début des années 2000 et ses performances réussies au Borussia Dortmund n'ont fait que confirmer tout le potentiel entrevu en lui et qui avait notamment permis d'emmener les représentants de Bundesliga en finale de la Coupe de l'UEFA en 2002.
Sept ans d'attente
Alors lorsqu'en 2006 Arsenal le signe au sortir de la Coupe du monde, tous les observateurs pensent que les Londoniens ont concrétisé là un coup particulièrement fumant. Malheureusement, depuis, Tomas Rosicky n'a jamais vraiment confirmé toutes ses qualités techniques qui lui permettaient notamment de mettre ses attaquants sur orbite de l'autre côté du Rhin. Malmené par le jeu rugueux déployé par les défenseurs de Premier League, l'international tchèque a collectionné les pépins physiques, allant même jusqu'à vivre une saison complètement blanche en 2008-2009.
Entre blessures et rechutes, l'ancien prodige du Sparta Prague n'est jamais parvenu ces dernières années à démontrer son véritable potentiel. Et si l'année 2012 était celle de la renaissance ? Car cette saison, l'international tchèque montre un tout autre visage, bien plus fringant que par le passé. Avec un corps qui semble enfin prêt au combat et pour l'heure "oublié" par les blessures, inévitablement, Tomas Rosicky n'est plus le même joueur. Dimanche dernier, lors de la 26e journée de Premier League, le principal intéressé a largement participé au succès d'Arsenal sur Tottenham (5-2). D'une part il a inscrit son premier but de la saison, mais a surtout été omniprésent dans la construction du jeu face aux Spurs.
Le vrai remplaçant de Fabregas
Avec un Mikel Arteta capable d'évoluer plus bas au côté d'Alexandre Song notamment, le Tchèque s'est vu confier les clefs du jeu et a passé 90 minutes à se promener de droite à gauche sur le terrain pour proposer des solutions, prendre des intervalles et créer des décalages. Toujours en mouvement et lucide dans ses choix, le joueur de 31 ans a confirmé face au rival son retour au premier plan. Une bien bonne nouvelle pour Arsène Wenger, qui évolue encore au quotidien avec les fantômes de Samir Nasri et Francesc Fabregas. Arteta ou Benayoun, recrutés en urgence pour faire oublier le Français et l'Espagnol, ne semblent finalement pas avoir le profil idoine, et c'est un ancien du vestiaire qui semble hériter de la promotion.
Toutefois, il va falloir confirmer mais la direction des Gunners semble déjà convaincue par le retour en forme de son milieu de terrain offensif. Pour preuve, alors que son contrat s'achève le 30 juin prochain, une prolongation de bail serait à l'étude depuis la mi-décembre et pourrait bien aboutir dans les jours à venir. S'il est remis de ses douleurs aux adducteurs, une nouvelle prestation de haut vol, à Liverpool, samedi après-midi, dans un match comptant pour la 27e journée du championnat, ne donnerait que plus de poids à Rosicky dans les négociations avec sa direction. Et ne ferait que du bien au collectif d'Arsenal
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